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Les O-France 2018 vu du Jura

Quelques membres du club Ojura ont pris part, début juillet, aux épreuves des O-France 2018. Cette épreuve était organisée cette année dans les Vosges mosellanes, autour des villages de Saint-Quirin et Abreschviller.

Les O-France 2018 vu du Jura : Podium H70 des O-France 2018
Podium H70 des O-France 2018 : Jean-Pierre Poncet sur la plus haute marche

Les O-France 2018 vu du Jura

Palmarès

Au bout des 5 jours, Jean-Pierre Poncet est le meilleur d’entre nous : il remporte la première place au classement des H70. Alina Niggli, en récupération après sa participation brillante aux EYOC (médaille de bronze du relai), prend la deuxième place en D16. Le reste de la famille Niggli n’est pas loin, avec Jurg, 5ème, Daria 7ème et Natalja 9ème, chacun dans sa catégorie. Alice Mérat manque de peu le top 10, faute à un malheureux 180 degrés en sortie de poste le dernier jour. Malgré ses espoirs, elle doit se contenter de la 11ème place en D14. Pour les autres O-jurassiens, disons que chacun a fait de son mieux, à son niveau, et que par chance personne ne s’est fait mal, ce qui est tout de même le plus important…

Les O-France 2018 vu du Jura : Alina Niggli, 2ème en Dames 16
Alina Niggli, 2ème en Dames 16

Photos

L’organisation a mis en ligne des galeries photo – j’en reparlerai – mais je vous propose plutôt ma galerie personnelle. Elle est mieux sélectionnée et présentée, et avec plus de Ojura évidemment. Évidemment, elle est aussi plus réduite, vu le temps que j’ai passé en forêt.

Galerie photo sur google

Les épreuves

Ces O-France 2018 nous ont proposé six épreuves (1 prologue et 5 jours de course) dans cette région dites des « Vosges mosellanes ».

Les terrains proposés n’ont pas vraiment fait l’unanimité. Sauf peut-être l’une des cartes, particulièrement plate et encombrée de végétation, mais contre elle : ce sont deux « qualités » dont on se passent bien volontiers. Pour les autres, l’appréciation a été variable selon les circuits qui passaient – ou pas – par les meilleurs zones des cartes. Quelques passages ont été appréciés, comme les bordures de rentrant en falaises de grès – mais tout le monde n’y allait pas. Les impressions d’après course ont donc été parfois très contrastées.

Les traçages ont aussi été très discutés : des distances de course parfois étranges, peu de choix d’itinéraires possibles… Ajoutons que la cartographie elle-même n’a pas fait l’unanimité partout. Pour résumer sans exagérer les reproches formulés, l’ensemble traçages-cartes-terrains de ces O-France 2018 ne devrait pas laisser un souvenir ineffaçable.

Organisation

Coté organisation, l’impression générale est plutôt très favorable. Les bénévoles semblaient vraiment très nombreux sur ces O-France 2018, et leur disponibilité était impressionnante. Au point de se demander où un club comme Ojura pourrait trouver autant de bénévoles…

Dommage tout de même pour les départs en chasse du dernier jour, annoncés puis annulés sans explication. Même si cela ne concerne qu’une minorité de participants, rien de pire pour être crédible que de changer les règles en cours d’épreuve, et de plus sans en donner les motivations. Mais ce n’est pas le plus raté de la semaine…

Le « raté »

Préalable :

Le travail des organisateurs n’est pas facile, nous le savons bien pour organiser nous aussi à l’occasion des compétitions. Pourtant, la critique est indispensable pour éviter de tomber toujours sur les mêmes obstacles. En l’occurrence, il aurait probablement fallu formuler ces critiques depuis longtemps, car il est question du site internet des O-France, qui n’est pas une nouveauté de 2018.

Le site web de l’organisation est totalement inadapté aux besoins de son public principal, les orienteurs participant aux épreuves. Le site n’est pas optimisé, ni même simplement compatible avec les écrans des téléphones mobiles. Le moins que l’on puisse dire c’est que ça tombe mal pour un site destiné à être consulté depuis l’aréna. Dire que je n’avais pas pensé à emmener mon ordinateur de bureau et sa liaison internet… Plaisanterie à part, le reste du site est à l’avenant : une plaie !

Il y a aussi beaucoup à redire sur les galeries photos mises à disposition (http://www.o-france.fr/2018-foot/fr/media/photos/). L’effort est louable, certaines photos sont intéressantes, mais la mise en oeuvre n’est pas à la hauteur. La qualité des photos est parfois inégale, mais c’est surtout la mise en page des galeries qui est franchement risible.

Les O-France 2018 vu du Jura : galerie photo des O-France 2018 sur iphone - juillet 2018
galerie photo des O-France 2018 sur iphone – juillet 2018

Mais nous sortons trop du domaine sportif. Pour plus de détails et mes réflexions sur les défauts de la communication numérique des O-France, je vous renvoie à mon article sur le site dédié aux photographies de 6×7 (https://6×7.ch/photographie/2018/08/o-france-2018/).

Conclusion

Sur le calendrier des O-jurassiens, O-France 2018 n’était probablement pas l’événement majeur de l’été. Nous n’étions d’ailleurs surement pas les seuls, puisque l’épreuve n’aura attiré que 1 500 participants. En comparaison, 3 000 participants ont pris part à l’OOcup, fin juillet, dont deux tiers de concurrents étrangers.

Grosse organisation, des bénévoles nombreux et disponibles (avec le gobelet d’eau que l’on vous tend dès la ligne d’arrivée franchie…), mais des cartes moyennement intéressantes et parfois perfectibles.

Espérons que les O-France 2019 sauront tirer les enseignements de cette édition 2018. Au moins, du coté des terrains, les clubs support auront à nous proposer des terrains plus alléchants sur les Hautes-Alpes que sur les « Basses-Vosges ».

Cet article est publié en aout 2018, et parle du site internet des O-France tel qu’il était visible en juillet 2018. A l’heure de sa publication, le site O-France affichait les premières informations pour l’édition 2019, mais les défauts techniques évoqués étaient encore présents.